L’expression de discours extrémistes peut entraîner une radicalisation des populations, une réalité à laquelle le Togo, comme de nombreux pays de la région, est confronté en matière de terrorisme, notamment dans la région septentrionale.
Les zones défavorisées et peu surveillées de cette région pourraient être propices à l’adhésion aux idéologies djihadistes ainsi qu’aux financements des organisations terroristes.
Pour contrer la propagation de la désinformation et des discours haineux, le PNUD a lancé une campagne de sensibilisation dans la région des Savanes.
Depuis le début de la semaine, l’agence onusienne s’efforce d’informer et d’éduquer les habitants de cette zone.
“Les messages haineux et les récits contraires engendrent de l’inquiétude et de la consternation au sein des communautés”, explique Emmanuel Agnigbankou, responsable de l’expérimentation au sein du PNUD Togo.
Les habitants des régions ciblées, surtout les jeunes, peuvent être sensibles aux idéologies propagées par les groupes armés cherchant à étendre leur influence et à trouver des soutiens locaux.