La volonté de valoriser les matières premières agricoles sur place à travers le développement des chaines de valeur est désormais une réalité au Togo. 20 milliards de francs investis pour la transformation annuelle de 56 000 tonnes de coton pour générer 23 milliards de francs de valeur à l’exportation et 2 000 emplois directs. 165 milliards de francs injectés dans 02 unités de transformation pour absorber jusqu’à 250 000 tonnes de soja togolais, ce sont quelques-unes des réalisations de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA).
L’infrastructure est à la hauteur du développement socioéconomique voulu par les autorités. C’est l’une des plus importantes réussites du Plan national de développement (PND 2018-2022).
Une plateforme forte et inclusive
La Plateforme industrielle d’Adétikopé se veut une zone industrielle à intégration verticale, axée sur la création des chaînes de valeur florissantes pour le stockage, la transformation, la fabrication et l’exportation.
Véritable complexe industriel futuriste, ce projet porté par l’Etat et le développeur panafricain d’écosystèmes industriels Arise IIP était attendu pour ses ambitions de catalyseur de l’activité économique et de promotion de l’emploi. Un peu plus d’un an après son démarrage officiel, les résultats sont véritablement au rendez-vous.
Un bilan social soulageant
L’activité de la PIA a été officiellement lancée le 06 juin 2021. Elle mobilisera à terme jusqu’à 130 milliards de francs CFA (200 millions d’euros). Ce complexe inclut entre autres une plateforme logistique multiservices, des unités de production industrielle ainsi qu’un port sec, le tout sur un espace de 400 hectares.
C’est surtout sur le plan socioéconomique qu’elle fait parler d’elle avec la création de 3 000 emplois depuis son démarrage, un chiffre qui devrait évoluer très rapidement, étant donné que le centre de formation aux métiers du textile dont s’est doté le site continue de former des jeunes et en accueille d’ailleurs 500 en formation actuellement.
Il est prévu la formation de 2 000 jeunes togolais à l’horizon 2023, tous à employer au sein des unités de production textile. Au final, ce sont en tout 35 000 emplois directs et indirects qui sont attendus au sein de la PIA.
