L’Importation Des Médicaments Au Cœur D’Une Réunion De L’UEMOA Prévue En Début Avril Prochain À Lomé

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Le Togo dépend entièrement des importations pour ses besoins en médicaments, un défi majeur pour la santé publique non seulement dans le pays mais aussi dans toute la région.

Cette question sera abordée lors d’une réunion de l’UEMOA prévue du 2 au 4 avril prochains à Lomé.

Malgré les besoins pressants en médicaments en Afrique, l’industrie pharmaceutique locale est confrontée à d’importants obstacles, entraînant l’absence d’usines pharmaceutiques sur le continent.

Cette situation découle de divers facteurs tels que le manque d’investissement, les réglementations strictes, les infrastructures inadéquates et la dépendance excessive aux importations.

Un obstacle majeur est le manque d’investissement dans l’industrie pharmaceutique africaine, limitant ainsi la capacité des pays à produire localement les médicaments nécessaires.

Les réglementations gouvernementales complexes et les procédures bureaucratiques dissuadent également les investisseurs potentiels.

De plus, les infrastructures de fabrication et de distribution sont souvent insuffisantes ou obsolètes, rendant difficile la mise en place et le fonctionnement efficace des usines pharmaceutiques.

La dépendance aux importations expose les pays à des risques d’approvisionnement, surtout en période de crises sanitaires mondiales comme la pandémie de COVID-19.

Pour surmonter ces défis, les gouvernements africains et les acteurs de l’industrie pharmaceutique doivent intensifier leurs efforts pour stimuler le développement de cette industrie locale.

Cela pourrait impliquer des incitations fiscales, des réformes réglementaires et des investissements dans les infrastructures de fabrication et de distribution.

La création d’usines pharmaceutiques en Afrique est cruciale pour garantir l’accès à des médicaments de qualité, abordables et adaptés aux besoins locaux, tout en renforçant l’autonomie sanitaire du continent et en stimulant le développement économique.