Développement De L’Intelligence Artificielle : La Chine Peut Être Un Bon Partenaire, Selon Daniel NJANKOUO LAMERE
Daniel NJANKOUO LAMERE est le président du Conseil d’Administration de la Société Commerciale de Banque Cameroun (SCB Cameroun). Il est également le président de l’Association camerounaise pour l’amitié et la coopération entre les peuples du Cameroun et de la Chine (ACAPECC). Dans une interview accordée à CGTN Français, M. Njankouo a soutenu que le développement de la Chine est inspirant pour l’Afrique et que l’intelligence artificielle (IA) peut bien se développer sur le continent grâce à la coopération sino-africaine.
Le président du Conseil d’administration de SCB Cameroun et président de l’ACAPECC, Daniel NJANKOUO LAMERE, est d’avis que la Chine peut partager son expérience de développement avec l’Afrique. En parlant de l’importance du développement des nouvelles forces productives de qualité de la Chine pour le développement de l’Afrique et la future coopération sino-africaine, il a souligné l’intérêt de l’Afrique au développement de la Chine. « Nous sommes parfaitement intéressés au développement de la Chine et de l’Afrique. La Chine, elle a à nous apporter, elle a à nous apprendre. Donc notre souci, c’est de nous arrimer ce qu’elle fait et après cet arrimage, que nous puissions ramener chez nous ces connaissances que la Chine pour le moment détient et que nous ne détenons pas », a déclaré M. Njankouo. À l’entendre, l’Afrique doit bénéficier des avantages de l’Intelligence articifielle (IA) qui est en vogue actuellement. Pour le président du Conseil d’administration de SCB Cameroun, la Chine a une grande expérience dans le domaine de l’IA et pourrait aider l’Afrique à se l’approprier. « Cette intelligence artificielle qui est la chose du moment et que tout le monde essaie de maîtriser, nous pensons donc que la Chine reste un partenaire avec qui nous devons travailler et sur qui nous comptons pour améliorer notre situation en Afrique », a-t-il souligné.
Pour l’année 2025, Daniel NJANKOUO LAMERE a émis le vœu que la coopération sino-africaine s’intensifie dans une vision plus large, notamment dans le secteur des véhicules électriques. « Nous souhaitons que cette année 2025 nous soit bénéfique. Nous souhaitons que dans nos rapports avec la Chine, tout ce qu’elle a de nouveau puisse être transmis en Afrique, puisse être une chose que l’Afrique partage et peut également initier son gotha économique à la réalisation de tout ce que la Chine peut avoir à mettre à notre disposition », a-t-il indiqué. M. Njankouo a évoqué la mise en oeuvre de 336 projets en Afrique dans le cadre de la coopération sino-africaine. Il a plaidé pour que ce chiffre évolue en 2025 pour atteindre le chiffre de 400. « Ce serait un intérêt pour l’Afrique et un intérêt pour nos associations. Nous avons tous envie de nous accrocher à ce qui peut nous tirer. La Chine fait partie de cela et si elle peut nous tirer vers le haut, nous ne serions que très heureux », a-t-il conclu.
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