L’Importation De HCFC Est Désormais Soumise À Une Autorisation Au Togo
Le Togo se réjouit d’avoir accompli une étape importante dans la préservation de la couche d’ozone à l’échelle mondiale, malgré son statut de faible pollueur.
Depuis 13 ans, le pays a interdit l’utilisation des chlorofluorocarbures (CFC) sur son territoire.
Ces CFC sont la principale source de chlore et de fluor dans la stratosphère. Une fois libérés dans l’atmosphère, ils montent lentement et, à plus de 20 km d’altitude, sont progressivement décomposés par les rayons ultraviolets du soleil, ce qui génère des radicaux chlorés pouvant endommager la couche d’ozone.
De plus, leur durée de vie peut dépasser plusieurs décennies, provoquant des effets nocifs bien après leur émission initiale.
Les CFC sont couramment utilisés dans les aérosols, les isolants et les réfrigérateurs.
À présent, les autorités togolaises ont pour objectif de supprimer l’utilisation des hydrochlorofluorocarbures (HCFC), dérivés du pétrole, qui servent notamment de fluides réfrigérants dans les systèmes de climatisation et sont employés dans la production d’isolants synthétiques.
Depuis 1995, ces HCFC ont remplacé les CFC, dont la responsabilité dans l’appauvrissement de la couche d’ozone avait été établie. Bien que moins polluants, les HCFC demeurent préjudiciables pour l’environnement.
L’importation de HCFC est désormais soumise à une autorisation délivrée par le ministère de l’Environnement.