LE RENFORCEMENT DE L’ÉTAT IMPORTE BEAUCOUP AU PRÉSIDENT FAURE GNASSINGBÉ EN 2024
Le renforcement de l’État fait référence à un ensemble de réformes et de mesures destinées à améliorer les capacités, l’efficacité et la légitimité des institutions. Cela implique la mise en œuvre desactions pour rendre l’État plus fonctionnel, davantage responsable et capable de répondre aux besoins des populations. Cette politique importe beaucoup au Chef de l’Etat Faure Gnassingbé en cette année 2024.
De façon générale, le renforcement de l’État implique de meilleures pratiques de gouvernance écartant toutes lesformes de corruption et promouvant la transparence dans la prise de décision et l’accès à l’information.
Il nécessite des réformes administratives, des investissements dans la formation du personnel(entraînant donc une amélioration de la prestation des services publics) et la modernisation des processus.L’initiative renforce l’État de droit en favorisant une justice indépendante, équitable et accessible et une bonne protection des droits individuels.
Le renforcement de l’État encourage la participation active des citoyens dans le processus de développement. Il est essentiel pour la stabilité, le développement durable et la démocratie.
Le budget togolais prend en compte le renforcement de l’État
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi de finances, exercice 2024. Il est projeté à 2 166,1 milliards de francs CFA en ressources et en charges, contre 1 975,5 milliards de francs dans la loi de finances rectificative 2023. C’est donc une hausse de 9,6 %.
Dans ce budget prévisionnel qui dépasse pour la première fois le cap des 2 000 milliards, 304,4 milliards de francs sont consacrés au renforcement de l’État.
Pour les autres pans comme la promotion de l’inclusion et le développement du capital humain, c’est une somme de 669,186 milliards de francs qui sont prévus et 419,363 milliards de francs CFA pour la transformation économique.
Un budget très social
Comparé à celui d’il y a quelques années, le budget actuel « se trouve ainsi multiplié par 10 avec une priorité toujours affichée pour le financement des secteurs sociaux, la satisfaction des besoins des populations et le soutien aux couches vulnérables », exprime l’exécutif.
Les principales orientations budgétaires sont la poursuite de la mobilisation des recettes, de l’élargissement de l’assiette fiscale et de l’optimisation des dépenses.