L’Entraide Entre L’État Et Le Secteur Privé Est très Forte

62

Le secteur privé occupe une place stratégique dans l’économie togolaise. Le développement national ne saurait être résilient ni profitable à tous sans sa contribution. C’est une réalité qui n’est pas balayée du revers de la main par les autorités en charge de la gestion du pays. Par conséquent, elles mettent les moyens à la disposition des acteurs et créent pour eux les conditions favorables à leur existence.

Le secteur privé a été un acteur important de la réussite du Plan national de développement (PND 2018-2022). Pour la mise en œuvre de ce programme quinquennal, il a été appelé à contribuer à 65% des 4 622 milliards de francs CFA nécessaires au financement du Plan. C’est bien une preuve de l’importance du secteur privé aux yeux du gouvernement.

Hausse des dividendes

On peut définir les dividendes comme des sommes versées à titre de revenus par une entreprise à ses actionnaires. Au Togo, l’État a enregistré une augmentation des dividendes en 2022. C’est la première hausse depuis 2018.

En réalité les dividendes issus des participations financières de l’État ont connu une hausse de 6% en 2022. Ils ont atteint 15,5 milliards de francs CFA contre 14,6 milliards de francs en 2021. Quelques années plutôt, c’était 27 milliards de francs qui ont régressé au fil du temps. 

Signe positif

Faut-il le rappeler, les dividendes représentent une part importante des recettes non fiscales de l’État, soit environ 26% en 2022 contre 25% en 2021. Avec ce nouveau rebond, l’espoir renaît chez tous les acteurs impliqués. Bien que la loi de finances prévoyait des dividendes à 19,75 milliards de francs, cette hausse de 6% n’est tout de même pas à déprécier.

Maintenant, il incombe aux pouvoirs publics d’établir une stratégie efficace pour capitaliser sur ces participations financières et atteindre les objectifs de dividendes en 2023 qui sont fixés à 21,8 milliards de francs CFA.

Meilleure collaboration entre État et secteur privé

Le ministère de l’Économie et des Finances a précisé que l’État détient des participations (totales, majoritaires ou alors minoritaires) dans 55 entreprises dont la Lonato, la CEET, le port autonome de Lomé, l’UTB, la SNPT, Sotral, Togo Invest, les hôtels Sarakawa, Kara, etc.

Conformément à sa politique ambitieuse, le gouvernement cède une partie de ses actifs au secteur privé pour augmenter leur rentabilité, optimiser l’efficacité du secteur en question dans la gestion et l’exploitation de ces entreprises.