Politique d’autosuffisance alimentaire: La disponibilité des denrées assurée au Togo

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L’agriculture fait 40% du PIB au Togo. Elle nourrit son homme. Pour les denrées alimentaires telles que les céréales, tubercules et légumineuses, afin d’assurer à des coûts réduits leur pleine disponibilité sur le plan local, le pays enchaîne des mesures opportunes.

Dans le pays où l’agriculture occupe 65% la population active, les principales denrées alimentaires come le riz, le mil, le maïs, le sorgho, les légumineuses, les tubercules… sont destinées à la consommation locale et nationale.

En matière d’apport calorique, on note que durant la période 2014-2017, les céréales ont fourni en moyenne 1 268,4 kilocalories par personne et par jour mais la contribution la plus importante demeure celle du maïs qui est la culture vivrière de base au Togo (en moyenne 644 kcal/pers/jr), avec une contribution de 51% de l’ensemble des céréales.

Les prix des denrées réglementés

Les prix des denrées alimentaires sont fixés et contrôlés par les autorités. Ils doivent être respectés par les acteurs du secteur de commerce y compris les consommateurs. Pour s’assurer du respect et de la conformité des prix sur le marché local, l’autorité n’hésite pas à effectuer des contrôles. C’est une façon d’éviter des spéculations nuisibles et protéger les compatriotes.

Une sécurité alimentaire assurée par l’Ansat

Dans le souci d’assurer la sécurité alimentaire, l’Agence nationale de la sécurité alimentaire du Togo (Ansat) a lancé en février 2022 une campagne d’achat de produits céréaliers, en particulier de riz paddy sur l’étendue du territoire national. L’opération qui est presque devenue une tradition vise en effet le renforcement du stock national de sécurité pour faire face à toute éventuelle crise alimentaire.

La problématique de la sécurité alimentaire posée à Washington

Face à la flambée des prix des engrais et les conflits internationaux qui restent une préoccupation pour les pays africains, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a diagnostiqué la problématique qui selon lui « ne peut être appréhendée du seul point de vue du volume de la production des denrées alimentaires ». Prenant l’exemple du Togo avec l’amélioration du climat des affaires, le président a insisté sur l’implication du secteur privé car les investissements privés sont la clé de la sécurité alimentaire nationale.