L’Approche « Titrisation » Discutée À Lomé

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La titrisation représente un mécanisme de financement alternatif et complémentaire à l’économie, profitant des avancées techniques et financières.

Cette approche a été discutée lors d’un forum économique de deux jours à Lomé.

Des personnalités de renom, telles que Edoh Kossi Amenounve (directeur général de la BRVM), Serge Ekué (président de la BOAD) et Sergio Pimenta (vice-président pour l’Afrique de la SFI – Banque mondiale), ont participé à cet échange.

L’événement a rassemblé des représentants des sociétés de gestion de fonds communs de titrisation de créances (FCTC), des régulateurs, des sociétés de bourse, des institutions de financement du développement, ainsi que divers acteurs tels que les initiateurs, les bénéficiaires, les intermédiaires opérationnels, les banques et les compagnies d’assurance.

Le ministre togolais de l’Économie et des Finances, a souligné que dans le contexte des crises récentes (COVID-19, conflits mondiaux, crise sécuritaire), des lueurs d’espoir permettent un certain optimisme.

Il a également mis en avant la titrisation comme une alternative pour élargir le champ de financement des économies africaines, que ce soit pour les entreprises, les institutions financières ou les projets d’État. Le Togo, par exemple, fait partie des pionniers en la matière dans la sous-région, ayant réalisé sa première opération de titrisation en 2016, suivant ainsi la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

Plus récemment, Orabank Togo a réussi une opération de titrisation de créances de 25 milliards, une première pour une institution bancaire togolaise. La titrisation permet aux institutions financières, aux entreprises et aux États de mobiliser des capitaux en convertissant leurs actifs peu liquides en titres négociables sur les marchés financiers.

Ce processus offre un potentiel considérable, estimé à environ 15 000 milliards.