Inclusion socioéconomique: Le Togo a de quoi motiver les femmes
La promotion de l’équité entre les hommes et femmes n’est pas négligée au Togo. Des efforts considérables sont menés pour garantir à la gent féminine une place importante dans le milieu économique mais aussi social.
Aujourd’hui, le Togo est l’un des pays au monde où les femmes sont le plus aux commandes. Près de 70% de femmes occupent des fonctions dirigeantes.
D’un autre côté, les financements sont à la portée des femmes, ce qui leur permet de s’émanciper et participer au développement ainsi qu’à la croissance du pays.
Outils créés pour les femmes
S’agissant des initiatives mises en place en leur faveur, elles sont plusieurs. A commencer par le Fonds national de la finance inclusive (FNFI). C’est un mécanisme qui a pour objectif d’aider les femmes, surtout celles qui se trouvent en situation de vulnérabilité à bénéficier de crédits pour le développement de leurs différentes affaires.
Lancé depuis 2014, le FNFI a octroyé un montant de plus de 105 milliards de francs CFA à plus de 1,8 million de bénéficiaires à la date de mi-novembre 2022. D’importants avantages s’offrent aux femmes à travers le FNFI : elles ont accès à une gamme variée de produits et peuvent bénéficier des crédits allant jusqu’à 10 millions de francs CFA.
Outre la facilité de crédits accordée aux femmes, d’autres actions leur sont destinées comme le Projet d’autonomisation des femmes rurales au Togo. Celui-ci vise à investir pour le bien-être des femmes rurales et à réduire leur vulnérabilité.
Une politique de la gent féminine gagnante
Tous ces efforts conjugués portent leurs fruits depuis quelques années. Les femmes portent de plus en plus d’initiatives entrepreneuriales. Et depuis 2019, la proportion d’entreprises détenues par les femmes a progressé de 24%. Le nombre d’entreprises créées par les femmes est passé de 3 049 à 3 739 entre 2019 et 2021. Et sur toute la période (trois ans), 10 217 entités ont été portées par les femmes sur les 37 784 dénombrées au total.
Le gouvernement implique aussi des avantages juridiques et institutionnels comme l’adoption d’un nouveau Code des personnes et de la famille, de même qu’un nouveau Code pénal qui sera renforcé par l’adhésion du pays à des conventions internationales.