Les services font une bonne part de l’économie togolaise. Les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (Inseed) parus en février 2022 révèlent une contribution du secteur tertiaire au PIB du Togo à hauteur de 50,3% en 2019, soit une valeur de 2 074,4 milliards de francs CFA contre 1 955,8 milliards en 2018.
D’un autre côté, la valeur ajoutée du secteur a évolué de 5,3% en 2021. Au cœur de ces belles performances de l’économie des services, les transports occupent une place non négligeable. Les exportations des services de transports ont rapporté 111 milliards de francs CFA en 2021, soit 6% de progression par rapport à 2020 (104 milliards), selon un rapport de la Bceao.
En d’autres termes, il s’agit des transports effectués à destination et pour le compte d’autres pays. Au sein de l’Uemoa, le Togo partage la place de leader dans le domaine avec la Côte d’Ivoire, en tant qu’exportateurs de services de transport. Au Togo en particulier, le port à conteneurs et les routes internationales y sont pour quelque chose.
Le port autonome de Lomé, un gros contributeur
Au vu de son rôle de premier plan dans la sous-région ouest-africaine en tant que port en eau profonde et numéro 1 en Afrique de l’Ouest, le port fournit plusieurs services aux armateurs et aux pays enclavés de l’Uemoa, notamment pour ce qui concerne le transport de marchandises.
Le port de Lomé a vu transiter par ses quais 1 725 270 conteneurs en 2020 et 1 962 304 conteneurs en 2021. Une forte activité portuaire qui donne lieu, en conséquence, au transport du fret vers les pays de l’hinterland.
Des interventions de l’exécutif qui favorisent le développement
Globalement, les recettes liées aux transports sont passées de 502,7 milliards de francs CFA en 2020 à 520,9 milliards en 2021, soit 3,6% de croissance. Aussi, la part des transports dans les exportations totales de services a été de 20,8% en 2021.
La levée progressive des restrictions liées à la pandémie de la covid-19, notamment la réouverture des frontières a fortement favorisé une reprise des activités économiques dans le pays et dans l’ensemble de la sous-région. En outre, l’ouverture du pays aux Investissements directs étrangers (352,5 milliards de francs CFA en 2020) contribue fortement à la croissance économique et au développement des échanges avec l’extérieur.