205 Milliards De Francs CFA Prévus Par La Gouvernance Faure Gnassingbé Pour Développer L’Économie Bleue

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La mer a son importance, et elle est plutôt gigantesque. L’économie bleue (toute activitééconomique liée aux océans, aux mers et à leurs côtes), si elle est bien gérée avec des conditions favorables à son expansion, peut sortir plusieurs personnes de la pauvreté. Encore plus au Togo, pays qui compte des milliers de ménages de pêcheurs qui arpentent les eaux avec leurs filets et autres instruments.

Dans le vaste projet de développement socioéconomique que porte le pays, l’économie bleue occupe une place stratégique. Et pour cause, 70% des activités économiques sont liées à la façade maritime elle seule. Le pays en tire plus de 75% de ses recettes fiscales.

Un plan quinquennal innovant

Dans chaque région, il va garantir des moyens efficaces supplémentaires mis à disposition des travailleurs pour vivre de leurs efforts. Le plan est grand et pèse 205,5 milliards de francs CFA. L’outil sera dédié à l’amélioration de l’économie bleue. 

En début d’année 2023, le document du plan était déjà en cours de validation. Il est prévu sur une période de 05 ans, selon Togo First. On attend de lui qu’il bonifie et rend résiliente la gouvernance de l’économie bleue.

D’autres objectifs sont qu’il accélère la mise en œuvre des réformes indispensables au secteur en ce qui concerne les capacités de prévention et l’arsenal juridique ; mais encore de contribuer de façon efficace au développement national. C’est aussi l’occasion rêvée de réduire les effets de changement climatique entraînés par des facteurs anthropiques.

Le secteur de la pêche se fait engraisser

Les gouvernants ont toutes les raisons de le faire. Les activités de la pêche constituent la principale source de revenus pour plus de 22 000 habitants au Togo. Elles offrent des revenus et garantissent la disponibilité des poissons.

Cette année, c’est plus d’un milliard de francs CFA qui est prévu pour aider les acteurs de la pêche et l’aquaculture, soit près de 50% du budget du ministère de l’Économie maritime qui s’établit à 2,3 milliards de francs.

Les activités maritimes rapportent gros à l’économie nationale. En 2021, le ministère en charge du secteur indiquait déjà que le secteur de la pêche représente 4,5% du PIB et que la production halieutique a atteint un pic de 37 000 tonnes entre 2018 et 2019.