Transformation Agro-Industrielle : Le Président Faure Gnassingbé Fait Passer Un Nouveau Cap À Son Pays
Dans sa vision de créer de véritables industries extractives et transformatrices pour dynamiser la création d’emplois, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé s’appuie sur la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA). Le complexe accueille des infrastructures pour faire émerger une véritable économie industrielle dans le pays.
La transformation agroindustrielle occupe une place de choix dans les ambitions nationales, conformément à la volonté du Chef de l’État d’apporter davantage de valeur ajoutée aux matières premières agricoles. Ainsi, en août 2023, il y a eu la pleine opérationnalisation de l’usine de transformation locale de soja appelée Togo Soja.
Elle a atteint son objectif initial de transformer 50 000 tonnes de soja. Togo Soja, ce sont deux unités de transformation installées ayant nécessité 16 milliards de francs d’investissements.
Faire du soja le nouvel or de l’agriculture
Les produits finis de soja sortis de la PIA sont diversifiés : l’huile de soja destinée à la consommation, des tourteaux et autres éléments dérivés qui servent de fertilisants aux agriculteurs. Ils boostent les exportations du pays vers la sous-région et vers l’international.
Plus globalement, c’est toute la chaîne de valeur du soja qui se trouve renforcée par l’installation de Togo Soja. En 2023, la filière dénombre environ 30 000 producteurs, 200 commerçants et exportateurs et une centaine d’entreprises.
Le pays se fait de plus en plus une réputation mondiale de producteur de soja, surtout en ce qui concerne le bio. L’objectif est désormais de passer de 300 000 tonnes produites en 2022 à 500 000 tonnes en 2028. Une véritable aubaine à la fois pour l’unité de transformation qui assure pouvoir transformer à terme jusqu’à 240 000 tonnes de soja 100 % local par an, et pour les producteurs qui y trouvent un débouché stable et durable.
Une agro-industrie qui a le vent en poupe
Outre le soja, l’ambition de transformation locale des produits agricoles touche d’autres matières premières issues de l’agriculture. C’est l’exemple du coton dont on attend désormais une transformation sur place plus accrue.
Là encore, les producteurs peuvent s’appuyer sur la plateforme industrielle d’Adétikopé dont l’unité textile, qui est conforme aux standards mondiaux, peut absorber jusqu’à 56 000 tonnes de coton chaque année.