Hier, le personnel des blocs chirurgicaux et leurs collègues Assistants médicaux sont rentrés dans leurs droits suite à un arrêté leur accordant des primes et d’autres avantages spéciaux. Ce matin, on les voyait très souriants et aux anges.
C’est dire que le gouvernement togolais accorde sans relâche une priorité à la santé publique, malgré les crises multiformes notamment, économique et sécuritaire de par le monde avec leurs effets inflationnistes.
Et les quelques difficultés et dysfonctionnements dans les centres de santé en l’occurrence les CHU, CHR et CHP sont des conséquences directes et continues . Des appels d’offres ont été lancés et les marchés déjà attribués pour la réhabilitation profonde de ces formations sanitaires. Et les travaux de rénovation de plus de 200 CMS sont en cours.
Aucun agent de santé ne dira le contraire, des mesures fortes se mettent en place progressivement pour résoudre les problèmes pour qu’ils travaillent dans de bonnes conditions et pour offrir des soins de qualités aux Togolais.
Et c’est un plaisir pour les Assistants médicaux d’apprendre que le Président de la République est toujours à l’écoute de leurs préoccupations majeures.
C’est regrettable qu’ils soient allés jusqu’au bout de leur mouvement d’humeur alors que les discussions étaient déjà concluantes.
Solliciter un média international de faire écho de leur mouvement sans autorisation officielle en vue d’exposer les parturientes et les malades, constitue un acte qui remet absolument en cause l’éthique, la déontologie et le sort du cadre professionnel.
France24 aurait pu se montrer impartiale dans le traitement de ce mouvement d’humeur. Évitons des reportages recommandés au relan sensationnel et fortement à charge dans nos structures socio-sanitaires et éducatives.
Si la journaliste de France24 était professionnelle, tant qu’elle n’a pas encore eu la version de la direction du CHU, elle ne diffuse pas ce reportage, rien ne la presse et on voit bien son dessein macabre contre le Togo depuis un pays voisin.
Vivement que le SYNPHOT revienne sur ces actes le jeudi prochain et explique au mieux l’éthique qui régit le secteur ainsi que les mesures prises par le gouvernement en faveur de ces compatriotes qui en voulant se faire attendre finissent par salir l’image de tout le personnel de la santé.
Le Penseur