Sommet Italie-Afrique À Rome: Le Togo Y Participe Activement
Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a lancé un appel à un nouveau partenariat avec l’Afrique lors d’un sommet à Rome ce lundi, révélant un plan visant à renforcer les liens économiques, créer une plateforme énergétique pour l’Europe et freiner l’immigration.
Au cours de cette réunion d’une journée, à laquelle ont participé divers dirigeants africains et des responsables de l’Union européenne, Meloni a dévoilé plusieurs initiatives, promettant un montant initial de 5,5 milliards d’euros, comprenant des garanties de l’État.
Dans son discours d’ouverture, Meloni a exprimé la vision d’une coopération égale, loin de toute imposition prédatrice envers l’Afrique.
Cependant, la proposition a suscité des réponses mitigées, notamment de la part de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, qui aurait souhaité que l’Afrique soit consultée en premier.
La réunion a compté la présence de dirigeants africains tels que les présidents de la Tunisie, du Sénégal, du Kenya, de la République du Congo et de la Somalie, avec une représentation de 45 États africains à divers niveaux.
Le ministre des Affaires étrangères, Prof. Robert DUSSEY, a représenté le président Faure Essozimna GNASSINGBE.
Malgré les critiques soulignant la dette italienne, Meloni a affirmé que le plan, baptisé Plan Mattei, impliquerait le secteur privé et des organisations internationales telles que l’Union européenne.
Les besoins énergétiques sont au cœur de cette initiative, visant à faire de l’Italie une porte d’entrée pour le gaz naturel africain sur les marchés européens, en réponse à la crise ukrainienne.
Eni, le plus grand importateur italien de gaz naturel, a déjà augmenté ses approvisionnements en provenance d’Afrique.
Meloni a également souligné la nécessité de renforcer l’industrie et l’agriculture en Afrique pour freiner l’émigration.
Environ 157 600 migrants ont atteint l’Italie par bateau l’année dernière, sapant la promesse électorale de Meloni de mettre fin aux flux d’arrivées non autorisées.
Le Premier ministre a conclu en affirmant que l’immigration massive ne pourrait être stoppée sans s’attaquer aux causes profondes qui poussent les gens à quitter leur domicile, un aspect central du plan Mattei.