Progrès Enregistrés Par Le Togo dans le classement CPIA Ou Le Reflet Des Avantages Concrets Des Réformes Mises En Place Sous La Direction Du Président Faure GNASSINGBE
La récente publication en septembre des résultats de l’évaluation des politiques et des institutions nationales ( CPIA) menée par la Banque mondiale en 2022 pour 39 pays éligibles à l’assistance de l’ Association Internationale de Développement (IDA) en Afrique subsaharienne a révélé que le Togo occupe la première place en Afrique en termes de progression de son score.
Selon ce rapport, le score du Togo s’établit à 3,7 points.
Le pays se classe désormais parmi les cinq premiers, partageant la cinquième position avec le Sénégal et la Côte d’Ivoire, tous trois ayant un score de 3,7, parmi les 39 États évalués au niveau régional et éligibles aux ressources de l’IDA. Le Rwanda obtient le score le plus élevé.
En Afrique de l’Ouest et Centrale, le Togo se positionne à la troisième place.
Les progrès enregistrés par le Togo dans le classement CPIA depuis 2017 reflètent les avantages concrets des réformes institutionnelles et économiques mises en place sous la direction du chef de l’État Faure Essozimna GNASSINGBE.
La Ministre Sandra Ablamba Johnson a déclaré : “Non seulement cette augmentation est remarquable par rapport à la tendance générale en Afrique, mais elle nous encourage également à poursuivre nos efforts.”
Ces réformes témoignent de l’excellente performance du pays, qui a enregistré l’une des plus fortes augmentations sur le continent africain depuis 2016 (passant de 3,0 en 2016 à 3,7 en 2022), après une stagnation depuis 2012.
En 2022, le pays a enregistré la plus importante amélioration, avec un score moyen largement supérieur à la moyenne des pays IDA ( 3,1). Ainsi, la tendance ascendante du score est particulièrement notable depuis 2019, classant le Togo en première position avec une amélioration en moyenne de son score de 0,33, surtout quand on la compare à la baisse moyenne des scores dans les régions de l’Afrique de l’Ouest, du Sud et de l’Est sur cette période.
En outre, depuis 2012, les scores de 12 sous indicateurs sur les 16 évalués ont été améliorés, les 4 autres sont restés constant sans être dégradés.
Les progrès enregistrés s’observent principalement au niveau de trois clusters sur les quatre évalués à savoir : la gestion économique (3,8), les politiques structurelles (3,8) et la politique d’équité et d’inclusion sociale (3,8), depuis le lancement du processus des réformes.
En matière de gestion économique, le Togo a amélioré son cadre de politique budgétaire en totalisant un score de 4 contre 3,5 l’année précédente.
Cette amélioration est soutenue par l’adoption depuis quelques années du budget programme, la résilience du pays dans la gestion des différentes crises et la poursuite de l’assainissement des finances publiques.
En ce qui concerne la politique d’équité et d’inclusion sociale, le Togo a été particulièrement performant en matière de Politiques et institutions axées sur la durabilité écologique, où il obtient un score de 4,5 contre un score de 4, l’année précédente.
Cette performance se justifie par l’adoption des textes de mise en place du fond vert pour le climat, le vote de la loi sur l’aménagement et la mise en valeur du littoral, l’implémentation des projets de sauvegarde environnementale (WACA et REDD+), etc.
En outre, les réformes réalisées en matière de politiques commerciales, d’amélioration du secteur financier et d’amélioration du cadre de l’environnement réglementaire des entreprises, ont permis l’accroissement du score des Politiques structurelles, de 3,3 en 2021 à 3,8 en 2022.
Il s’agit notamment des réformes significatives dans les services commerciaux et logistiques, y compris l’adoption d’une loi d’orientation du secteur des transports et la poursuite de la numérisation des procédures douanières, de l’introduction de la loi sur l’affacturage, d’une nouvelle stratégie d’inclusion financière, de l’utilisation efficace des bureaux de crédit et de la privatisation de l’International Business Bank Togo.
Malgré ces résultats encourageants, le pays dispose encore de marge de manœuvre sur les indicateurs pour lesquels des défis restent encore à relever notamment le cluster de la gestion des institutions et des services publics (qualité de la gestion budgétaire et financière, de l’administration publique, de la transparence, de la responsabilité dans le secteur public).