Paludisme : Le Togo Fait Un Nouveau Pas Vers L’Avant

224

Le paludisme, maladie potentiellement mortelle transmise à l’être humain par les piqûres des moustiques anophèles femelles, fait ravage. Et pourtant, c’est une maladie évitable et qu’on peut guérir. Que ce soit la prévention ou le traitement, le Togo a mis en place des plans d’actions qui lui permettent d’éviter le pire.

Concernant la prévalence de la maladie, l’OMS indique dans un rapport qu’en 2021, près de la moitié de la population mondiale était exposée au risque de paludisme.

On estimait alors à 247 millions le nombre de cas de paludisme dans le monde et à 619 000 le nombre de décès imputables à la maladie.

L’Organisation mondiale de la santé ajoute que 95 % des cas de paludisme et 96 % des décès dus à la maladie ont été enregistrés dans la région africaine. Plus encore, les enfants de moins de 05 ans représentaient 80 % environ des décès dus au paludisme sur le même continent.

La situation au Togo

Elle est moins alarmante grâce aux mécanismes gouvernementaux qui sont en œuvre pour barrer la route à la maladie. Par exemple, la prévalence parasitaire chez les enfants de moins de 05 ans est passée de 36,2 % en 2014 à 35,5 % en 2020.

Les officiels établissent aussi que la mortalité liée au paludisme a baissé de 17 pour 100 000 habitants en 2019 à 11 pour 100 000 en 2020.

Les moustiquaires imprégnées, un des moyens de lutte

Les pouvoirs publics organisent régulièrement des campagnes nationales de distribution des moustiquaires à imprégnation durable. La nouvelle opération du mois d’octobre va diminuer davantage la charge du paludisme au sein de la population togolaise. 

La campagne étalée sur 12 jours à partir du 07 octobre2023 est assemblée avec une autre campagne dénommée « Zéro palu, je m’engage ». Toutes lesrégions (Savanes, Kara, Centrale, Plateaux, Maritime, Grand Lomé) vont être touchées.

Plus de 06 millions de moustiquaires

Ce sont en tout 6 547 600 moustiquaires de 2èmegénération acquises par l’État qui iront aux ménages. Le ministère de la Santé a mobilisé 30 000 personnes, dont 18 000 agents distributeurs et 12 000 superviseurs et logisticiens, pour mener à bien la campagne. L’opération se fera porte à porte et par couchette ou dortoir habituel.