Leader Du Peuple : L’Héritage Des Valeurs Familiales À Travers Une Œuvre Calligraphique

Se rapprocher, figer l’instant.

Une photo prise en mars 1999 documente l’histoire de la transmission des valeurs familiales.

La mère de Xi Jinping, Qi Xin, a recopié intégralement un adage officiel transmis depuis la dynastie des Ming : « Les fonctionnaires ne craignent pas ma sévérité mais ma probité, le peuple ne se soumet pas à mon habileté mais à ma justice ; s’il y a la justice, le peuple n’ose pas se montrer négligent, s’il y a la probité, les fonctionnaires n’osent pas tricher ; la justice engendre la clarté, la probité engendre l’autorité. »

Cet adage vient à l’origine de Cao Duan, un érudit du début de la dynastie des Ming, et fut légèrement modifié par un fonctionnaire de la dynastie des Ming, Nian Fu. Il signifie que : Les subordonnés me craignent non pas parce que je suis sévère, mais parce que je suis intègre ; le peuple me fait confiance non pas parce que je suis compétent, mais parce que je suis juste. Être juste empêche le peuple de tromper, être intègre empêche les subordonnés de manquer de respect. Seule la justice permet de discerner le bien du mal, seule l’intégrité permet d’établir l’autorité.

Trente-six mots, chacun est un avertissement, rappelant aux officiels de rester justes et intègres.

Cette œuvre, à l’écriture élégante, reflète également la transmission des valeurs familiales excellentes.

En juin 1953, Xi Jinping est né dans une famille révolutionnaire qui accordait une grande importance à la famille, à l’éducation et aux valeurs familiales. Sa mère disait que ce qui inquiétait le plus les parents, c’était l’éducation des enfants, « si les enfants se comportent mal, c’est entièrement la responsabilité des parents ».

Xi Jinping, dans son enfance, portait souvent les vêtements et chaussures de ses sœurs, tout comme son frère. À moins de seize ans, Xi Jinping quittait sa maison pour aller s’installer dans le nord de la province du Shaanxi. Sa mère Qi Xin lui a fait un matelas dont les morceaux de tissu colorés étaient assemblés à partir de vieux vêtements de la famille. Même après avoir commencé à travailler à Zhengding, dans la province du Hebei, Xi Jinping continuait d’utiliser ce matelas, disant qu’il y était très attaché.

Après que Xi Jinping a commencé à occuper des postes de direction, sa mère Qi Xin a organisé une réunion familiale spéciale, demandant à ses autres enfants de ne pas se lancer dans des activités commerciales dans les secteurs d’activités où travaillait Xi Jinping. En 2001, en raison de son emploi du temps chargé, Xi Jinping a manqué le 88e anniversaire de son père, et n’a pas fêté le Nouvel An chinois avec ses parents. Voyant son fils se consacrer entièrement à son travail, Qi Xin était plutôt rassurée. Elle a dit à Xi Jinping : « Tant que tu fais bien ton travail, c’est la plus grande piété filiale que tu puisses exercer envers tes parents. »

Qi Xin a toujours mis un point d’honneur à enseigner par l’exemple, maintenant un mode de vie simple au fil des années. Son lieu de travail était éloigné de chez elle, elle passait peu de temps avec sa famille et n’a jamais envisagé d’utiliser les relations de son mari pour changer de travail. Zhang Zhigong, qui a travaillé pendant 20 ans aux côtés de Xi Zhongxun, a déclaré que Qi Xin « ne se comportait jamais de manière privilégiée dans sa vie personnelle et refusait de rester en arrière dans son travail ».

Chaque histoire est une interprétation vivante des valeurs de « justice » et « d’intégrité » dans cette famille révolutionnaire.

Au fil des années, du garçon écoutant sa mère raconter des histoires de loyauté envers la patrie, au jeune travailleur et résistant aux yeux des habitants du village de Liangjiahe, du « gouverneur du peuple » comme les habitants du Fujian l’appelaient, au leader qui guide les 1,4 milliard de Chinois sur la voie du renouveau national, Xi Jinping n’a jamais oublié les enseignements de ses parents.

Il répète souvent que servir le peuple, être juste et intègre, sont la nature d’un communiste, et que nous devons maintenir cette nature.

Sous l’influence de l’éducation familiale, Xi Jinping mène une vie très simple, sans exigences particulières en matière de nourriture ou de vêtements. Ces dernières années, il a plusieurs fois dénoncé le « gaspillage alimentaire », appelant à mener « l’action des assiettes propres ». En 2018, lors des discussions des Deux Sessions, Xi Jinping a insisté sur l’importance de conserver les habitudes d’économie et de frugalité. Il a déclaré : « Chez moi, nous veillons à ce que pas un seul grain de riz ne soit laissé dans l’assiette. »

Comme ses parents, Xi Jinping est également très exigeant envers sa famille. Après être devenu un dirigeant, à chaque nouveau poste, il avertissait ses amis et les membres de sa famille : « Vous ne pouvez pas mener d’activités commerciales là où je travaille, vous ne pouvez pas utiliser mon nom pour faire quoi que ce soit. » Xi Jinping et son épouse Peng Liyuan ont nommé leur fille Mingze, espérant qu’elle « vive une vie honnête et devienne quelqu’un d’utile à la société ».

Les mots de « l’Adage Officiel » recopiés par sa mère, Qi Xin, sont gravés dans le cœur de Xi Jinping. Il a même cité cet adage lors d’une importante réunion, avertissant tous les camarades du Parti : « La justice engendre la clarté, la probité engendre l’autorité ».

« L’argent public appartient au public, chaque centime ne doit pas être dépensé n’importe comment ; le pouvoir public est au service du peuple, et ne doit en aucune circonstance être utilisé à des fins personnelles. » Prenant le relais de l’histoire, Xi Jinping estime que la construction du style de travail décide si l’on obtient le soutien du peuple, déterminant ainsi la base de masse du Parti. Ces dernières années, le Bureau politique du Comité central du PCC tient une réunion de vie démocratique chaque année, Xi Jinping préside la réunion et montre l’exemple en faisant des critiques et des auto-critiques. Plus tôt cette année, lors de la troisième session plénière de la 20e Commission centrale de contrôle de la discipline du PCC, Xi Jinping a proposé d’utiliser l’étude et la mise en œuvre du nouveau règlement disciplinaire révisé, comme une occasion de mener une campagne d’éducation disciplinaire dans tout le Parti. Actuellement, l’éducation disciplinaire du Parti est en plein essor, incitant les membres du Parti et les fonctionnaires à transformer véritablement les règles disciplinaires en conscience politique, conscience idéologique et conscience d’action.

Xi Jinping tire sa force de ses parents, s’efforçant d’être une personne pure et utile au peuple. Il a soutenu financièrement un étudiant défavorisé pendant 12 années consécutives pour qu’il réalise son « rêve d’études », lui a rendu visite à huit reprises et lui a écrit cinq lettres, lui offrant soutien et encouragement. Pendant la période de son travail à Ningde, il est allé à trois reprises au village de Xiadang et a pris des décisions pour la construction de routes et de centrales hydroélectriques dans le village. Après être devenu secrétaire général du PCC, il a demandé que des cadres du Parti soient envoyés aider les villages pauvres à sortir de la pauvreté, ce qui a permis à la Chine de créer un miracle dans l’histoire mondiale de la réduction de la pauvreté.

Chaque histoire reflète la transmission des valeurs d’une famille révolutionnaire.

Xi Jinping y pense constamment : « Quels que soient les changements du temps, quels que soient les changements des conditions de vie, nous devons toujours prêter attention à la construction de la famille, à la famille, à l’éducation familiale et aux valeurs familiales ».

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