LE PRÉSIDENT FAURE GNASSINGBÉ, MÉDIATEUR DE LA CEDEAO
Lors de son 64e sommet à Abuja (Nigeria), la Cédéao a désigné le président Faure Essozimna GNASSINGBE en tant que médiateur pour faciliter les pourparlers avec les nouvelles autorités nigériennes, suite au coup d’État du 26 juillet dernier.
Cette initiative vise à trouver des solutions pour résoudre la crise née de cet événement.
Pour soutenir le président togolais dans cette médiation, les présidents du Bénin et de la Sierra Leone ont également été sollicités.
L’objectif de la Cédéao est d’ aboutir à une résolution pacifique de la crise au Niger, bien qu’il y ait eu des menaces antérieures d’intervention militaire à Niamey si la junte ne rendait pas le pouvoir au président Mohamed Bazoum.
Le Togo a exprimé sa réticence face à cette option militaire, privilégiant la négociation avec les autorités militaires au pouvoir, une stratégie déjà employée avec succès dans des situations similaires, notamment au Mali.
La diplomatie togolaise condamne les coups d’État tout en préconisant le règlement des conflits par le dialogue et la négociation, une tradition maintenue depuis l’arrivée au pouvoir de Faure Essozimna GNASSINGBE.
Sa discrétion et son efficacité ont permis de rallier les dirigeants de la sous-région dans le dossier nigérien, faisant reculer la menace d’une intervention militaire.
Tchalevi Simple a toujours maintenu une position favorable au dialogue avec les dirigeants militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger, soulignant l’importance de résoudre les conflits au sein de la famille africaine.
La situation actuelle pèse lourdement sur les populations nigériennes, victimes de sanctions imposées à leur pays suite aux événements de juillet.
Il est urgent d’accélérer les négociations pour parvenir à une solution bénéfique pour tous, afin de soulager les populations nigériennes innocentes affectées par cette crise.
Une résolution rapide renforcerait la Cédéao des peuples.