LA GOUVERNANCE FAURE GNASSINGBÉ RÉALISE DES AVANCÉES NOTABLES DANS LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS
Dans de nombreux pays, la discrimination demeure une source fréquente de conflits entre les différentes couches sociales. Cette réalité n’épargne pas le Togo, incitant l’État à mener une lutte acharnée contre ce fléau afin d’assurer une coexistence harmonieuse.
L’une des formes de discrimination au Togo concerne les femmes. Dès juin 1983, le pays a signé et ratifié la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedef). Depuis, des progrès significatifs ont été enregistrés.
Représentation accrue des femmes aux postes décisionnels
Actuellement, la représentation des femmes aux postes décisionnels connaît une augmentation. Que ce soit dans le domaine politique ou économique, les femmes occupent des postes de plus en plus importants. Le gouvernement actuel compte plusieurs femmes, démontrant ainsi l’engagement national en faveur de l’égalité des sexes. De plus, le Togo figure parmi les pays du monde accordant plus de droits aux femmes, avec un pourcentage élevé de 84 %.
À ces avancées, s’ajoutent des progrès en matière de parité entre les filles et les garçons au niveau primaire, la mise en œuvre de la discrimination positive avec la réduction des frais de scolarité des filles, et l’accession des femmes à la propriété foncière, entre autres.
Moins d’exclusion pour les personnes en situation de handicap
Au Togo, environ 614 500 personnes vivent avec un handicap, souvent privées de droits fondamentaux tels que l’éducation et le travail. Face à cette réalité, le gouvernement togolais a pris des mesures pour favoriser la participation de ces personnes à la vie sociale. En 2011, le Togo a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Dans la « Feuille de route gouvernementale 2020-2025 », le handicap est inscrit parmi les priorités.
Diverses initiatives ont été déployées à cet effet, notamment la mise en œuvre d’un modèle d’éducation inclusive dans les inspections de Kpendjal et de l’Oti nord. Environ 130 enfants handicapés ont été identifiés et intégrés dans les écoles primaires formelles.
Ce modèle a également permis la formation de 179 enseignants dans diverses spécialités, dont 73 pour la déficience intellectuelle, 69 pour la déficience auditive et la langue des signes, et 37 pour la déficience visuelle et le braille.
Le Togo mène également une lutte acharnée contre la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH/Sida. Des cellules communautaires de veille et de lutte contre la stigmatisation et la discrimination ont été mises en place dans le cadre de ces efforts.