Infrastructure: Le réseau routier s’agrandit au Togo avec une circulation fluide

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Les routes togolaises ne cessent de changer de visage. En plus d’en bitumer de nouvelles, le gouvernement en réhabilite un grand nombre sur l’ensemble du territoire afin de faciliter le déplacement des usagers ainsi que des marchandises.
Rien qu’au cours de la dernière décennie, les efforts de l’exécutif ont permis au pays de disposer de plus de 5 000 km de routes dont près de la moitié complètement bitumées.

Investissements à haute dose

La construction et la réhabilitation des routes demandent des investissements. Le pouvoir publique sait mettre les moyens sur la table. De 2015 à 2021, il a investi plus de 930 milliards de francs CFA dans le réseau routier.
Entre 2016 et 2018, des travaux ont été effectués : 502,8 km de routes précédemment bitumées ont été réhabilitées, 193 km de routes sont aménagées et bitumées, 1 042 km de routes entretenues et 2 577 pistes rurales réhabilitées. D’autres travaux en cours d’exécution coûtent 354 milliards de francs et devraient bientôt prendre fin.

Un réseau routier en expansion

La réhabilitation et le renforcement de la voie Lomé-Kpalimé (longue de 120 km) dont les travaux devraient s’achever en juin 2023 ont été lancés en juin 2020. L’investissement est chiffré à 214 milliards de francs CFA. Les travaux de réhabilitation du tronçon Avépozo-Aného (30 km) avancent, la route va bientôt être ouverte à la circulation.
Dans le même temps, certaines grandes villes bénéficient des travaux de réhabilitation de rues et l’aménagement de la voirie urbaine. L’objectif est de doter les localités du pays d’infrastructures routières et d’assainissement modernes. Pour l’heure, dans la ville Kpalimé tous les travaux pris en compte affichent un taux d’exécution proche de 100%.

Un futur prometteur

Le prochain gros chantier du Togo figure dans les 42 projets au titre du Plan national de développement (PND). Il s’agit du projet de dédoublement de la Nationale numéro 1 (RN1) qui vise à fluidifier le trafic sur le corridor Lomé-Ouaga et à améliorer l’intégration sous régionale. La première phase des travaux a déjà été réalisée sur 30 km, reliant le rond-point Cimtogo à Davié. Le pays va très certainement devenir un hub logistique et un centre d’affaires privilégié.