Concours De La Langue Chinoise : Lare-Kpankpandjoa Yogoubare Sacré Champion Du Togo
Lare-Kpankpandjoa Yogoubare est le nouveau champion du 22e concours de la langue chinoise organisé par l’Ambassade de Chine en collaboration avec l’Institut Confucius du Togo. Lequel concours qui vise à respecter la diversité des civilisations. Le lauréat est venu à bout de neuf (9) autre concurrents et représentera le Togo en Chine pour la phase mondiale.
Un exposé oral en langue chinoise sur le thème « un monde, une famille », une série de questions réponses en chinois, un texte sur les connaissances de la culture chinoise, la traduction du chinois vers le français et vice versa et enfin la présentation artistique de la culture chinoise. Telles sont les cinq (5) épreuves dans lesquelles les dix (10) candidats ont concouru.
A l’arrivée, c’est l’étudiant Lare-Kpankpandjoa Yogoubare qui s’est montré le plus assidu. Il empoche pour l’occasion, un téléphone Tecno 30 et un t-shirt avant de s’envoler dans les jours à venir en Chine pour représenter le Togo dans le cadre de la phase mondiale de ce concours. « Je suis très fier de ce prix parce que je l’ai mérité. J’ai beaucoup travaillé. La seule difficulté c’était la préparation », a confié le lauréat.
L’Ambassadeur de la République populaire de Chine au Togo,Chao Weidong pour sa part, s’est réjoui que cette année, « les candidats togolais, bien talentueux, présentent vivement le charme de la langue et la culture chinoises par leurs magnifiques démonstrations ».
Pour Chao Weidong, la langue est plus qu’un outil de rapprochement des peuples. « La langue qui constitue le vecteur des idées et l’outil de la communication, sert d’un pont pour rapprocher de diverses civilisations et de divers peuples. C’est à travers l’apprentissage et l’utilisation de la langue chinoise que vous comprenez mieux la culture chinoise, favorisez davantage l’échange culturel entre la Chine et le Togo, et surtout valoriser la grande amitié qui relie nos deux peuples depuis plus 50 ans », a-t-il souligné.
L’Ambassadeur chinois a conclu ses propos par une plaidoirie. « Entre les civilisations, nous plaidons en faveur des échanges au lieu des mésententes, de l’apprentissage mutuel au lieu de conflits, de la coexistence de toutes au lieu de la supériorité de certaines », a-t-il plaidé.
Avec la maîtrise de la langue et la culture chinoises par la jeunesse togolaise, les relations sino-togolaises sont parties pour durer dans le temps.
Michel AKOETE