CHINA UP CLOSE: À LA DÉCOUVERTE DU GÉNIE CRÉATIF CHINOIS (Partie1)
Impressionnant ! Telle est la conclusion unanime des visiteurs constitués de journalistes venus d’une dizaine de pays africains pour participer à China Up Close, une aventure passionnante destinée à découvrir la Chine dans ses diversités, son travail, son abnégation, son organisation socioculturel et économique. De Pékin, cap sur le Hunan. Magistrale province nichée sur monts et vaux. De Changsha au méga-Pont suspendu Xiangxi Aizhai, en passant par Beidou, Zhuzhou, Zhujiang, Qingxi, Changde, Xiejiapu, Furong, Shibadong, Changputang et Fenghuang, la Chine n’a pas cessé d’étonner positivement ses visiteurs par son génie créatif ! Témoins de cette aventure inoubliable, nous le prouverons par une série d’articles que nous lançons à partir de ce jour.
- Une communion avec un passé sacré
Un proverbe africain dit que c’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle. Les dirigeants chinois pratiquent depuis la nuit des temps cette sagesse insubmersible. Et c’est au vu de cela que notre pèlerinage culturel nous conduit premièrement dans un sanctuaire à mémoire relevant du sacré. Situé au sud de la Cité interdite, du côté est Yongnei Dajie, le site originel de l’Autel du ciel et de la terre qui nous a accueilli a été achevé en même temps que la Cité interdite soit en 1420, à la dix-huitième année du règne Ming de l’empereur Yongle. Ce lieu sacré communément appelé « Le Temple du ciel » est un alignement axial entre l’Autel du tertre circulaire à ciel ouvert au sud, et la Voûte impériale du ciel à toit conique qui le jouxte immédiatement au nord. Cet axe est relié par une voie sacrée surélevée à la Salle des prières pour l’abondance des moissons, située plus au nord, qui est de forme circulaire, haute de trois étages et pourvue d’un toit conique.
C’est en ces lieux que les empereurs des dynasties Ming et Qing, en tant qu’intermédiaires entre l’humanité et le royaume céleste, offraient des sacrifices au ciel et priaient pour l’obtention de moissons exceptionnelles. À l’ouest se trouve la Salle de l’abstinence où l’empereur jeûnait avant de procéder au sacrifice. L’ensemble est entouré d’une enceinte à double muraille plantée de pins. Entre les murs intérieur et extérieur, à l’ouest, se trouvent la salle d’Administration de la divine musique et le bâtiment qui servait d’Étable des animaux sacrificiels. 92 bâtiments anciens de 600 pièces, sont regroupés au sein du complexe. C’est le bâtiment sacrificiel impérial le plus achevé existant en Chine, et du plus grand complexe existant au monde pour l’offrande de sacrifices au ciel.
Et c’est après l’immersion dans l’onction de ce passé très riche que nous nous sommes envolés vers le Hunan, la majestueuse province, fille des hautes montagnes, mélange de charme, de modernité et de valeurs sûres au Sud de cet État-continent. Et c’est la luxueuse capital provinciale Changsha, une ville historique et culturelle riche en monuments historiques, temples anciens, académies et traditions antédiluviennes qui nous ouvre les bras. (À suivre)
Dimas