A chaque agriculteur des intrants

30

Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a de la considération pour l’agriculture. Hier et aujourd’hui, d’inestimables aides sont apportées aux producteurs pour un meilleur rendement et une existence moins pénible. La campagne agricole 2022-2023 ne manquera pas d’intrants.

En 2021, les autorités ont baissé les prix des produits fertilisants pour soutenir les agriculteurs. Par exemple, le sac de 50 kg d’intrants était vendu à 12 500 francs CFA, un prix en dessous de celui qui est pratiqué dans la sous-région ouest africaine.

Cette année, rebelote. Une quantité d’intrants a été commandée pour couvrir la totalité des besoins de tous les producteurs. Déjà, le déploiement des engrais est en cours dans les régions, sur la base des productions spécifiques à chacune d’entre elles.

Tout sauf la faim

En août 2021, le ministère estimait à plus de 80 000 le nombre de tonnes d’engrais mobilisées ; à 55 000 les tonnes d’engrais déployées sur le terrain et à 38 000 les tonnes déjà utilisées. Quant aux semences certifiées, 2 566 tonnes de maïs, riz, soja, arachide, niébé et de sésame étaient déjà mobilisées. Les intrants ont été distribués à travers un réseau de plus de 450 points de vente agrées sur le territoire.
Le prix du blé a été subventionné. A travers l’Ansat, des stocks de sécurité de céréales ont été mis sur le marché à un prix abordable. Il y a eu une restriction des exportations des produits de grande consommation comme le maïs, le sorgho, le mil, le haricot, le riz, l’igname, le manioc et les farines du manioc.


Bilan alimentaire excédentaire

C’est le contraire qui aurait étonné, vu les moyens utilisés durant la décennie. La campagne 2020-2021 s’est soldée par un bilan alimentaire excédentaire avec un taux de couverture des besoins de 240% pour les légumineuses, 160% pour les tubercules et 101% pour les céréales.
Une année plutôt, le Togo avait enregistré près de 70 000 tonnes d’excédents de produits céréaliers (maïs, riz, sorgho, mil…) sans manquer de souligner l’augmentation des superficies cultivées et une amélioration de la productivité.

En matière de produits carnés (viandes et abats), le taux de couverture était estimé à 60%. Celui des produits halieutiques s’est établi à 34%. Quand on ajoute à tout ceci la création des Zones d’aménagement agricole planifiées (Zaap), on se rend compte que les agriculteurs sont choyés.