Les Infrastructures Socio-Collectives Poussent Par Milliers Au Togo
Plusieurs initiatives dynamisent aujourd’hui la vie des populations. À travers une approche participative, le gouvernement togolais investit dans des microprojets d’infrastructures communautaires, ce qui renforce la cohésion sociale, améliore les conditions de vie et favorise le développement durable.
Le Projet de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (Psmico) fait du bien auxcommunautés togolaises, avec les changements positifs qu’il apporte à l’échelle locale.
En quoi consiste-t-il ?
Le Psmico a été créé pour accompagner le processus de mise en place et de gestion des infrastructures socio-collectives pour satisfaire durablement les besoins des populations des communautés à la base.
Ses objectifs spécifiques sont de relever les capacités opérationnelles des Comités de développement à la base (CDB) ; rendre ces comités plus efficaces dans la résolution de leurs problèmes ; promouvoir l’auto-développement des communautés à la base.
Pour avoir accès au projet, les communautés doivent disposer d’un plan d’action villageois. Pour les communautés qui n’en disposent pas, elles ont la possibilité de solliciter l’appui du projet pour l’élaboration de leur plan d’action.
Elles doivent également remplir la condition de la participation communautaire à la réalisation du microprojet. « Cette participation doit être en nature et ou en espèce et doit représenter 5 % du montant du microprojet », souligne l’Anadeb.
Stratégie utilisée
Les responsables appuient à l’élaboration des plans d’action. Ils procèdent également à l’analyse des demandes exprimées par les communautés ; à l’appui à la mobilisation de la participation locale ; aux choix des entrepreneurs ; à la réalisation des ouvrages ; au renforcement des capacités des acteurs locaux ; au suivi, évaluation et capitalisation.
Depuis que le Psmico a été lancé jusqu’à 2021, 113 forages ont été construits pour le compte des communautés à la base. Sur la période 2011-2021, ce sont 550 salles de classe qui ont été construites et réhabilitées tout comme 465 hangars de marché.
L’Anadeb calcule à 204 le nombre d’infrastructures d’assainissement. 15 maisons de jeunes ont été installées. 732 plans d’action villageois ont été élaborés. Les financements engagés de 2011 à 2021 sont de 21,4milliards de francs CFA par l’État et ses partenaires.