CEDEAO: LA VISION DIPLOMATIQUE DU PRÉSIDENT FAURE GNASSINGBÉ A TRIOMPHÉ À ABUJA
Ce dimanche, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a formé un comité de trois dirigeants pour négocier avec les autorités militaires du Niger, dans le but d’envisager une transition vers un régime démocratique et d’envisager la levée des sanctions.
En juillet, le Niger a connu un coup d’État, devenant ainsi le dernier membre de la CEDEAO à subir un tel événement.
La garde présidentielle a arrêté le président Mohamed Bazoum, installant par la suite ce qu’ils ont qualifié de gouvernement de transition.
Lors du sommet à Abuja, la CEDEAO a annoncé la création d’un comité composé de dirigeants du Togo, de la Sierra Leone et du Bénin.
Ce comité est chargé d’entamer des discussions avec les autorités nigériennes en vue d’établir une feuille de route de transition courte et de travailler vers un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
L’organisation régionale a précisé que si les autorités militaires du Niger respectaient leurs engagements, les sanctions seraient progressivement assouplies.
Cependant, si ces engagements n’étaient pas respectés, y compris celui du retour à l’ordre constitutionnel, les sanctions resteraient en place, évoquant même la possibilité d’une intervention militaire.
Le président de la CEDEAO, Bola Tinubu, avait souligné précédemment la nécessité pour le bloc de renouer le dialogue avec les pays de la région sous régime militaire, afin de faciliter des transitions vers la démocratie de manière réaliste et rapide.
Cette position est également partagée par le président Faure Essozimna GNASSINGBE, qui a maintenu un dialogue avec les dirigeants militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger.