Une Pleine Participation Des Femmes Leaders Au Développement De La Société
Le Togo promeut et encourage la gent féminine. Un nombre frappant de mécanismes ou de décisions sont en leur faveur. Cela les aide à s’affirmer au sein de la société comme de vraies actrices de développement. Un des exemples palpables est leur prééminence dans le gouvernement conduit par une femme Premier ministre.
Il existe depuis 25 ans une section Togo du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (Refamp-Togo). Il fait partie des programmes qui accordent de l’importance aux femmes dans les ambitieux programmes nationaux d’émergence qui se veulent inclusifs.
État des lieux
Une Assemblée générale organisée au début du mois de septembre 2023 a permis à la cheffe du gouvernement, aux visages féminins du gouvernement et de l’hémicycle de constater que du chemin a été fait en ce qui concerne l’intégration effective des femmes dans les processus de décisions et leur pleine participation au progrès national.
Une décision a été prise pour continuer de jouer leur partition nécessaire dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques, des projets de développement ; à être plus fortes, davantage audacieuses et surtout plus présentes pour assurer leurs rôles.
Au Togo, la femme est reine
Dans le gouvernement formé en octobre 2020, il y a un tiers de femmes présentes parmi les personnes qui le composent. Pour la première fois, le Premier ministère est dirigé par une femme. La présidence de l’Assemblée nationale est aussi confiée à une dame. Deux institutions majeures dans le paysage sociopolitique gérées par des femmes.
Le portail des statistiques ‘Statista’ informait en septembre 2021 que le Togo a un pourcentage de 70 % de femmes dirigeantes, cadres ou accédant à des postes de responsabilité. Autrement dit, le pays excelle en la matière, contrairement aux nations asiatiques et africaines dans lesquelles les préjugés et les discriminations vis-à-vis des femmes tardent à disparaître.
Respect des droits humains
Le Togo y tient beaucoup. Grâce aux outils de protection en place, le rapport du CIPD+30 et de la DAAPD+10 en août 2023 note des progrès satisfaisants du pays, en ce qui concerne le respect des droits humains, de l’égalité et de l’équité ; l’éducation ; l’autonomisation des femmes, la lutte contre les violences basées sur le genre ; la condamnation de toute forme de mutilations génitales féminines ; la sécurité, etc. sur la décennie 2014-2023.