La cherté de la vie: Pas question au Togo
L’histoire a montré que chaque nation, peu importe son niveau de croissance, traverse des périodes difficiles. L’une d’elles est la cherté de la vie qui met à mal les familles pauvres. Au Togo, des stratégies productives ont toujours été trouvées pour limiter les dégâts. Un nombre incalculable de fois, le chef de l’Etat a fait ses preuves, augmentant progressivement le degré de confiance des populations qui voient en lui l’homme de la situation.
Le phénomène de la cherté de la vie peut être expliqué par plusieurs facteurs : la crise liée au coronavirus, les effets pervers du changement climatique, la géopolitique, l’instabilité sociopolitique dans les pays fournisseurs de denrées et de services, la demande de consommation alimentaire de plus en plus insistante, la spéculation…
Mesures de soutien
A chaque fois, les décideurs togolais ont su être solidaires vis-à-vis des ménages. Pour exemple, entre 2020 et 2022, l’Etat a subventionné les produits pétroliers et le gaz domestique, respectivement à 29 et 11 milliards de francs CFA.
De 2019 à 2021, les prix du pain ont été maintenus grâce à un subventionnement accordé aux consommateurs qui s’élève à 06 milliards de francs CFA. En 2021, le paiement de la TVA sur le riz, évaluée à près de 05 milliards de francs CFA, a été exonéré.
En outre, l’exécutif a régulé l’exportation des produits de grande consommation comme le maïs, le sorgho, le mil, le haricot, l’igname, le manioc et les farines du manioc. Il a réduit les prix des intrants pour aider les agriculteurs. Le sac de 50 kg d’intrants a été vendu à 12 500 francs CFA, un prix faible par rapport à ceux qui sont pratiqués dans la sous-région ouest africaine.
Solutions
Face aux spéculations de toute sorte, l’Etat a commandé une grande quantité d’intrants pour couvrir la totalité des besoins des producteurs. Le déploiement des engrais est déjà en cours dans chaque région, en se basant sur les productions spécifiques à chacune d’entre elles.
Ces efforts gouvernementaux nous rappellent bien la campagne agricole 2021-2022 où les pouvoirs publics ont mobilisé plus de 80 000 tonnes d’engrais, déployé 55 000 tonnes d’entre elles et fait utiliser 38 000 tonnes.
En ce qui concerne les semences certifiées, plus de 2 500 tonnes de maïs, de riz, de soja, d’arachide, de niébé et de sésame avaient été mobilisées. La faim n’est pas la bienvenue au Togo.