TOGO, PAS UN ÉTAT DE DROIT: UN DISCOURS DÉCONNECTÉ DE LA RÉALITÉ

« Togo n’est pas un État de droit… la liberté d’expression n’est pas de mise… le peuple est opprimé… »
Ce sont là les propos souvent relayés par certaines voix, principalement issues de la diaspora ou actives sur les réseaux sociaux. Des affirmations alarmistes qui, à force d’être répétées, finissent par masquer la réalité vécue par de nombreux Togolais au quotidien.

Sur le terrain, une autre image

Le 6 juin 2025, certains mouvements de l’opposition ont appelé à une journée de mobilisation censée « réveiller la rue ». Mais l’appel n’a pas été suivi.
Les commerces sont restés ouverts, la circulation normale, et aucune manifestation significative n’a été signalée.

À Agoè, Koffi, un jeune entrepreneur, témoigne :

« On parle d’oppression, mais j’ai lancé mon petit business en toute liberté. J’ai même été soutenu par des structures locales. Ce n’est pas le paradis, mais ce n’est pas non plus la dictature qu’on nous décrit. »

Aminata, commerçante au marché de Hanoukopé, ajoute :

« Ce sont ceux qui vivent loin qui nous parlent de révolte. Mais ici, on veut juste vivre en paix, travailler et faire avancer notre famille. »

Une liberté encadrée, pas supprimée

Certes, des défis existent : lenteurs administratives, besoin de réformes, inégalités. Mais réduire le Togo à une caricature de régime autoritaire ne rend pas justice aux efforts déployés pour améliorer les libertés publiques.

Jacques, enseignant dans un lycée public de Lomé, confie :

« On critique le régime ouvertement sur les réseaux, dans les radios, dans les débats. Si la liberté d’expression n’existait pas, beaucoup seraient déjà réduits au silence. Ce n’est pas le cas. »

Des slogans faciles, mais peu de solutions

La question reste donc : à quoi servent ces discours excessifs, si ce n’est à entretenir une forme de démobilisation morale ? Car pendant que certains parlent de soulèvement à distance, le peuple, lui, cherche des solutions concrètes, pas des slogans.


Conclusion :
Le Togo n’est peut-être pas parfait, mais il avance. Et le peuple togolais mérite qu’on parle en son nom avec responsabilité, depuis le terrain, et non depuis l’étranger avec des mots vides de vécu.