Le Conseil des ministres a examiné et adopté, avant-hier lundi, le projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2024.
Ce projet vise à ajuster les prévisions budgétaires afin de répondre aux besoins d’urgence et aux priorités nationales, dans un contexte économique marqué par des incertitudes aux niveaux sous-régional, régional et international.
Selon les prévisions, l’activité économique nationale devrait enregistrer une croissance de 6,6 % en 2024, légèrement supérieure aux 6,4 % atteints en 2023.
Ce dynamisme attendu dans tous les secteurs de l’économie reflète les efforts continus du gouvernement pour stimuler l’économie.
Toutefois, des conditions de financement plus strictes ont rendu nécessaire une révision des prévisions budgétaires initiales.
Le collectif budgétaire fixe un budget de 2 250,6 milliards de FCFA en charges et en ressources, contre 2 179,2 milliards de FCFA dans la loi de finances initiale, soit une augmentation de 3,3 %, correspondant à 71,4 milliards de FCFA.
Ces ajustements permettront de réorienter les économies réalisées vers des dépenses d’urgence tout en maintenant les investissements prioritaires.
À travers ce projet, le gouvernement entend :
🪢 Poursuivre les réformes structurelles et les politiques de développement, en lien avec les objectifs de la Feuille de route 2025.
🪢 Renforcer les moyens de lutte contre le terrorisme, face aux défis sécuritaires croissants dans la région.
🪢 Garantir la sincérité budgétaire et la transparence dans la gestion des finances publiques, conformément aux engagements pris.
Malgré les défis financiers et sécuritaires, ce projet de loi traduit la volonté du gouvernement de s’adapter aux évolutions du contexte économique tout en maintenant le cap sur ses objectifs de développement.
L’augmentation du budget vise à concilier croissance économique et exigences d’urgence, tout en assurant un soutien efficace aux priorités nationales.
La mise en œuvre de ce budget révisé sera cruciale pour relever les défis actuels et maintenir une dynamique positive dans l’économie nationale.