đŸŸ„ARRÊT SUR UNE PERSONNALITÉ POLITIQUE


À regarder exactement les choses, c’est ce qu’il m’apparaüt saillir

Elle est partout, inlassablement prĂ©sente. Inlassablement dĂ©vouĂ©e Ă  la tĂąche dans son exactitude Ă  remplir ses devoirs. Son visage, lorsqu’il n’y soleille pas un sourire radieux, exprime une souverainetĂ© qui force le respect ; un respect admiratif de ces ĂȘtres d’exception au service du bien commun.

Elle ne mĂąche pas non plus ses mots. Quand elle parle, sa voix roule comme un torrent ; et comme un torrent, elle emporte ; ce sera soit votre adhĂ©sion, soit votre animadversion qu’elle subjuguera au bout du compte par son sens de la persuasion qu’elle enveloppe dans le drapĂ© de ses mots ciselĂ©s.


Elle ne laisse pas indiffĂ©rent ; on l’aime ou on ne l’aime pas, mais tout cela n’entame en rien sa dĂ©termination. Une seule et unique dĂ©termination qui conduit vers un seul et unique objectif : SERVIR. Servir la vision d’un grand homme : celle Ă©clairĂ©e de son patron, le prĂ©sident de la RĂ©publique.

Lors mĂȘme qu’elle est instruite, plus rien ne peut, ne saurait l’arrĂȘter, l’attarder dans l’accomplissement ; l’accomplissement devient vie, et la vie devient accomplissement total de sa mission qu’elle pilote de son expĂ©rience, organise, planifie, soumet Ă  l’empire de son implacable efficacitĂ©, et cela, non seulement avec une fascinante intelligence dans la mĂ©thode, mais avec une telle luminositĂ© dans l’efficience qui aveugle toute sorte de mĂ©diocritĂ© externe qui voudrait entraver son chemin.


Car, -c’est le lieu de le dire haut et fort -, chez elle, la rĂ©flexion est toujours jumelĂ©e Ă  l’instinct ; l’instinct Ă  l’action, l’action, au millimĂštre prĂšs, toujours consubstantiellement liĂ©e Ă  la vision conceptrice qui l’induit ; parce qu’elle sait que chaque instruction du prĂ©sident de la RĂ©publique est savamment construite et ne supporte ni le dĂ©sordre ni l’hĂ©sitation, ni de dĂ©testables approximations, et que le propre d’un grand serviteur, c’est de traduire dans son exacte prĂ©cision la volontĂ© maĂźtresse et les maĂźtres mots de la pensĂ©e magistrale. Aussi connaĂźt-elle parfaitement le champ lexical des silences prĂ©sidentiels, et ce, avec une interprĂ©tation presque scientifique et de la prĂ©cision mimique et de la gestualitĂ© prĂ©sidentielle.

Si elle est loin des superficialitĂ©s, loin des classements arbitraires des sensibilitĂ©s, c’est parce qu’une certaine hauteur de vue, toujours ponctuelle chez elle, postule qu’il ne suffisait pas que les gens fussent seulement ceci ou cela. Il fallait qu’ils devinssent par-dessus tout patriotes, furieusement patriotes ; il ne suffit pas seulement Ă  la sociĂ©tĂ© l’instauration de structures sociales nouvelles, il faudrait aussi, souhaitablement, une montĂ©e des forces de foi, d’amour et de tolĂ©rance. On voit lĂ , Ă  cet Ă©gard, et d’ailleurs, Ă  bien d’autres Ă©gards, la place capitale qu’occupe dans son cƓur les chorales enchantĂ©es d’une perpĂ©tuelle consĂ©cration de sa foi.


On ne marche jamais seul ; on marche toujours avec son ombre, comme on traĂźne toujours l’ombre de sa rĂ©putation, disait un grand auteur. et s’il fallait retenir quelque chose de vous pour la postĂ©ritĂ©, Madame la Ministre et SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale, Sandra JOHNSON, ce sera ce quelque chose d’autre, ce petit plus, ce je-ne-sais-quoi, qui seul active, actionne effectivement, c’est-Ă -dire efficacement le meilleur rendement de l’intelligence, je veux nommer : l’EFFICIENCE. Cette efficience pure que vous incarnez ; tel sera le sort de votre nom dans l’annuaire de la postĂ©ritĂ©.

Le GCE Cyr ADOMAYAKPOR