Quand La CEDEAO Donne Raison Au Président Faure Gnassingbé
Ce dimanche, le président nigérian Bola Tinubu a exprimé la nécessité pour la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de rétablir des relations avec les pays régionaux dirigés par des gouvernements militaires.
Il a souligné l’importance de les soutenir pour parvenir à des transitions vers la démocratie réalistes et rapides.
Cette position, partagée depuis plusieurs mois, est également défendue par le président Faure Essozimna GNASSINGBE.
En juillet, le Niger a connu un coup d’État, rejoignant ainsi une série de renversements de gouvernements dans la région du Sahel en Afrique de l’Ouest.
Des tentatives de coups d’État ont également été signalées récemment en Guinée-Bissau et en Sierra Leone.
Lors d’un sommet annuel à Abuja, le président de la CEDEAO, Tinubu, a souligné la nécessité pour le bloc de rétablir des liens avec les pays sous régime militaire, en se basant sur des plans de transition vers la démocratie et une bonne gouvernance.
Il a également appelé à fournir un soutien technique et matériel pour atteindre ces objectifs stratégiques.
Les sanctions économiques imposées par la CEDEAO aux autorités militaires, qui impactent les populations les plus vulnérables, ont été mentionnées et devraient être levées selon certains gouvernements militaires.
Par ailleurs, Tinubu a soulevé la question de la formation d’une alliance de sécurité par certains États membres sous régime militaire, telle que celle signée par le Mali, le Niger et le Burkina Faso en septembre.
Il a exprimé des inquiétudes quant à cette alliance, la considérant comme une tentative de détourner l’attention de l’objectif commun de démocratie et de bonne gouvernance, impactant ainsi la vie des citoyens de la région.